Voilà j’ai terminé le deuxième roman de Nadia Hashimi, « Si la lune éclaire nos pas ».Comme vous le savez, elle est l’auteure du best-seller « La perle et la coquille ».
Je ne pourrais pas dire lequel des deux j’ai aimé le plus honnêtement. Encore une fois, je ne voulais pas quitter ces personnages que j’ai appris à connaître et que j’ai suivi dans leur périples.
C’est incroyable comment l’auteure arrive à nous transporter dans son monde avec une simplicité poétique.
Dès les premières lignes, le drame, la naissance de Fereiba cause la mort de sa mère. Cette jeune fille grandit sous le joug d’une belle mère, ni terrible, ni aimante. Mais juste de quoi lui rappeler l’atroce vérité qu’elle ne connaîtrait jamais ce qu’est l’amour maternel. On la suit durant son enfance dévouée, son adolescence brisée et enfin son épanouissement, malheureusement temporaire. Comme toutes les belles choses ont une fin, son bonheur à peine trouvé qu’on le lui reprend. Comme si elle était destiné à souffrir. Mais la vie est ainsi faite. Cette histoire est la signification même du proverbe « Ce qui ne tue pas te rend plus fort. » La bataille d’une vie. La bataille d’une mère. Ensuite, on découvre son fils. Son évolution forcée, son entrée dans le monde des adultes tel un oiseau qu’on aurait jeter de sa branche avant l’heure…
Le courage dans ce livre est presque palpable. On se projette dans le monde des réfugiés. On suit leur voyages, leur craintes de chaque seconde, leur choix impossibles, leur espoirs et leur désillusions. Un sujet plus que d’actualité et qui nous concerne tous.
Décidément, cette auteure m’aura conquise et j’attend impatiemment son prochain roman! ❤️