ET QUE NE DURENT QUE LES MOMENTS DOUX de Virginie Grimaldi★★★★☆

Description:

L’une vient de donner naissance à une petite fille arrivée trop tôt. Elle est minuscule, pourtant elle prend déjà tellement de place.
L’autre vient de voir ses grands enfants quitter le nid. Son fils laisse un vide immense, mais aussi son chien farfelu.
L’une doit apprendre à être mère à temps plein, l’autre doit apprendre à être mère à la retraite.

C’est l’histoire universelle de ces moments qui font basculer la vie, de ces vagues d’émotions qui balaient tout sur leur passage, et de ces rencontres indélébiles qui changent un destin.


Mon avis:

Déjà je commencerai par dire que ce n’est pas généralement mon type de lecture.

C’est un genre de « feel good », une lecture à prendre pour un week-end à la campagne ou au coin du feu 🔥
Ce n’est pas la lecture de l’année, pour autant j’ai apprécié ces « doux » moments passés avec les personnages.
Je cherchais un lien depuis le départ entre les personnages mais malgré toutes mes hypothèses je suis pas tombée sur la bonne alors c’est plutôt bien joué 😅

J’ai bien aimé aussi les échanges par sms entre la maman et ses grands enfants qui ont quitté le nid, j’avoue qu’ayant une fille de 18 ans ça m’a fait sourire même si le côté un peu vieillot de la maman était un peu surfait.

Au final, j’ai trouvé que de mettre en parallèle ces 2 situations était très pertinente ( se retrouver seule avec soi-même et de l’autre côté, ne plus être seule avec un petit être dont on doit s’occuper en permanence)

C’était ma 3ème lecture de cette auteure et j’avoue que j’aime bien son style même si je ne suis pas fan au point de me jeter sur sa collection.
Mais je comprend pourquoi ses livres se vendent si bien, parce qu’elle écrit sur des thèmes très différents mais qui parlent à tout le monde.

Chère Ijeawele, ou un manifeste pour une éducation féministe, De Chimamanda Ngozi Adichie ★★★☆☆

Salam, Coucou les readers!

Présentation de l’éditeur:

“ Je suis convaincue de l’urgence morale qu’il y a à nous atteler à imaginer ensemble une éducation différente pour nos enfants, pour tenter de créer un monde plus juste à l’égard des femmes et des hommes. »

À une amie qui lui demande quelques conseils pour élever selon les règles de l’art du féminisme la petite fille qu’elle vient de mettre au monde, Chimamanda Ngozi Adichie répond sous la forme d’une missive enjouée, non dénuée d’ironie, qui prend vite la tournure d’un manifeste.

L’écrivain nigériane examine les situations concrètes qui se présentent aux parents d’une petite fille et explique comment déjouer les pièges que nous tend le sexisme, à travers des exemples tirés de sa propre expérience.

Cette lettre manifeste s’adresse à tous : aux hommes comme aux femmes, aux parents en devenir, à l’enfant qui subsiste en nous et qui s’interroge sur l’éducation qu’il a reçue. Chacun y trouvera les clés d’une ligne de conduite féministe, qui consiste à croire en la pleine égalité des sexes et à l’encourager.”


Mon avis:

Petit ouvrage très court, qui prend la forme d’une lettre de l’auteure à son amie.

L’écriture est fluide et agréable.

En ce qui concerne son manifeste, je ne peux pas consciemment dire que je suis d’accord avec tout ce qu’elle suggère.

J’aime ses principes et sa vision des choses, pourtant il arrive un moment ou nos points de vue de séparent à une croisée des chemins.

C’est irrévocable car ce qu’elle appelle un féminisme « light », je préfère l’appeler un féminisme raisonnable, en accord avec ma foi et mes principes.

A part ça, je pense qu’il est important de prendre en compte beaucoup de ses suggestions qui sont pour la plupart du bon sens, même si elles sont difficilement appliqués par notre système.

Si je devais faire la même lettre à ma fille ou à une amie, je reprendrais certainement une partie de ses idées mais pas toutes.

Je vais quand même lire deux de ses autres livres, « Nous sommes tous féministes » et « l’hibiscus pourpre » qui m’intéressent particulièrement.